Rhône CO2
Rhône CO2, un réseau de transport de CO2 et un terminal de liquéfaction et d’export pour la vallée du Rhône, est un projet d’infrastructures au service de la décarbonation des industriels de la Vallée du Rhône, porté par la Société du Pipeline Sud-Européen (SPSE) et Elengy.
Appel à Manifestation d’Intérêt
L'AMI permettra d’identifier les émetteurs de CO2 ainsi que les porteurs d’un projet CCU intéressés et prêts à s’engager dans le développement du projet Rhône CO2 et de ses infrastructures à l’horizon 2030.
La mise en service de ce projet permettrait à l’horizon 2030 de réduire les émissions de CO2 à hauteur de 4 millions de tonnes par an.
Le Projet Rhône CO2 a pour objectif de développer un ensemble d’infrastructures permettant d’acheminer par pipeline le CO2 capturé par des sites industriels soit vers le terminal de liquéfaction et d’export de CO2 sur le site existant de Fos Tonkin, pour l’exportation du CO2 liquide à destination des zones de stockage géologique permanent dans le cadre de l’émergence de la chaîne CCS ; soit vers des sites de valorisation du CO2 , dans le cadre de l’émergence d’une chaîne CCU, le long de la vallée du Rhône.
Le Projet Rhône CO2 s’inscrit dans la stratégie CCUS de l’État (France 2030) ainsi que dans le cadre du programme Syrius, lauréat de l’Appel à Projet ZIBAC. Il représente un engagement concret et ambitieux pour accélérer la décarbonation des sites industriels de la vallée du Rhône.
SPSE et Elengy, porteurs de Rhône CO2 , participent par ailleurs au Project of Common Interest (PCI) franco-italien Callisto, retenu dans la 6ème liste de l’Union Européenne officialisée en avril 2024, en tant que Promoteurs.
Un projet local
Parfaitement inséré dans l’écosystème local, il bénéficie en partie d’infrastructures déjà existantes le long de la vallée du Rhône, ainsi qu’au sein du Grand Port Maritime de Marseille (GPMM). Il permettra à terme de transporter les émissions de CO2 provenant d’industriels de la vallée du Rhône et de la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer, ou de CO2 biogénique issu de divers procédés industriels. Il constituera également un atout pour attirer de nouveaux sites industriels sur le territoire en offrant un accès à une infrastructure de décarbonation.
Réduction des émissions industrielles
de 4,0 MtCO2/an.
Captage d’une majorité d’émissions fatales, non-abattables par d’autres mesures
Décarbonation d’activités industrielles essentielles pour le territoire.
Infrastructures permettant à terme le développement d’une filière de valorisation du CO2.
Le terminal de Rhône CO2
Le furtur terminal de Fos Tonkin