Forts du succès de cet appel au marché, SPSE et Elengy ont lancé leurs études de faisabilité.
L’appel à manifestation d’intérêt (AMI) de SPSE et d’Elengy lancé dans le cadre du projet Rhône CO2 a visé l’ensemble des acteurs concernés par la mise en place d’une chaîne CCUS (« Carbon Capture Utilization & Storage ») dans l’une des régions les plus industrielles de France. Elle a permis d’identifier les émetteurs de CO2 ainsi que les porteurs d’un projet de production de carburants de synthèse utilisant du CO2 intéressés et prêts à s’engager dans le développement du projet et de ses infrastructures à l’horizon 2030.
Au total, 15 sociétés éligibles se sont inscrites à cet AMI démontrant ainsi le potentiel de la zone et le besoin de développement dans des infrastructures de CO2 sur le long terme.
Parmi ces inscrits, 6 sociétés se sont engagées auprès de SPSE et d’Elengy pour le développement d’une première phase de Rhône CO2 à savoir Fibre Excellence, Heidelberg Materials, Lafarge, Vicat et Petroinéos en tant qu’émetteurs de CO2 biogénique et fossile ainsi qu’H2V comme développeur d’un projet de production de carburants de synthèse.
Sur la base de ces engagements SPSE et Elengy prévoient une mise en service des infrastructures de Rhône CO2 dès 2030 avec une montée en régime pour une capacité cumulée supérieure à 2.7 Mtpa en 2035.
Ces résultats confirment les besoins des industriels d’avoir une solution pour atteindre leurs objectifs de neutralité carbone.
Pour Fabien Poure, Directeur Général de SPSE « Je suis heureux de constater le succès de l’AMI « Rhône CO2 » et de l’intérêt qu’il suscite auprès de nombreux partenaires. Leur engagement témoigne de l’importance de ce projet ambitieux. Je me réjouis à l’idée de collaborer avec chacun d’entre eux pour mettre en place cette chaîne CCUS, essentielle à l’accélération de la décarbonation de l’industrie de la Vallée du Rhône et de la zone industrialo-portuaire de Berre-Fos/Mer-Lavéra ».
Pour Nelly Nicoli, Directrice Générale d’Elengy, « Apres le succès de l’AMI qu’Elengy a organisé pour GOCO2 à Saint Nazaire, ce nouveau résultat pour Rhône CO2 confirme le besoin des industriels d’avoir accès à des infrastructures permettant d’acheminer le CO2 vers les zones de stockage géologiques pour les émissions qu’elles ne peuvent pas réduire autrement. Cela confirme également que le modèle de développement d’infrastructures ouvertes à l’accès des tiers est pertinent et performant pour faire émerger des projets et répondre au besoin de décarbonation des bassins industriels. »